génocide du peuple palestinien
Voici quelques photos, elles sont fortes, tout le monde peut les regarder… Elles résument à elles seules, la tragédie du peuple palestinien meurtri, occupé depuis plus de 60 ans par un état israélien voyou et criminel, qui fait fit du droit international en toute impunité…
(si les images n apparaissent pas, un clique droit de la souris sur l image, puis télécharger l image)
Les
derniers instants d'une maman qui, malgré son sort, essaie de conforter son
fils!
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voila ce
que Israël appelle la "légitime défense"!!!
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voila ce l'armée israélienne appelle
"des attaques ciblés pour éliminer Hamas"!!!
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voila ce que
fait l'armée la plus puissante du monde a la population la plus opprimer dans
le monde
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les États-unis
ont déposé leur veto (contre 14 pays) pour laisser faire ces crimes
humanitaires!!! Cette maman serait probablement encore en vie
sans ce VETO!!!
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Des massacres comme celui là se sont déroulés quotidiennement à GAZA sous les yeux du monde entier et avec la bénédiction de beaucoup de pays dits "démocratiques" !!!!
N’oubliez pas de signer la pétition internationale en ligne :
http://www.tlaxcala.es/detail_campagne.asp?lg=fr&ref_campagne=10
LE MONDE | 23.01.09 | 09h55 o Mis à jour le 23.01.09 | 10h04
AP/ASHRAF AMRA
Vue de Zeitoun, faubourg oriental de la ville de Gaza.
Gaza, envoyé spécial
Au sud de Zeitoun, faubourg oriental de la ville de Gaza, le quartier habité par le clan Samouni n'est plus qu'un cimetière de ruines. Seules quelques maisons sont encore debout. Vingt et une habitations et une mosquée ont été réduites à l'état de carcasses de béton et de ferraille. Tsahal est passé par là.
Moussa Samouni, 19 ans, raconte : "Lors
de l'offensive terrestre le 4 janvier, les hélicoptères ont déposé les
parachutistes sur les toits. Ensuite, ils ont fait sortir tout le monde et nous
ont rassemblés dans un bâtiment. Nous étions près de 120 personnes. Nous sommes
restés toute la nuit. Il y avait des explosions, des coups de feu. C'était la
panique totale. Les enfants pleuraient. Il faisait froid. Nous avons ouvert la
porte pour aller chercher du bois. Mon père était dans la rue, mort. Les
soldats nous ont ordonné de rentrer. Puis il y a eu un bombardement et ensuite
un deuxième et après les obus sont tombés sur le toit. Vingt-deux personnes
sont mortes. J'ai perdu mon père, ma mère, mon frère, mon oncle et plusieurs
cousins. Il y avait des blessés partout qui perdaient leur sang."
Moussa n'a pas été touché. Il a tenté de sortir mais il a été arrêté par les
soldats qui lui ont attaché les mains et bandé les yeux. Il s'est retrouvé
prisonnier avec son oncle. Cela a duré trois jours.
Trois jours d'interrogatoire. "Les
soldats nous ont accusés d'être du Hamas. Ils nous ont tapé dessus. Je leur ai
dit : Tuez-moi si vous pensez que je suis du Hamas. Ils ont mis des grenades
dans les poches de mon oncle et derrière moi, et menaçaient de les faire
exploser. Mon oncle préférait mourir par balles, a-t-il dit. Ils ont voulu nous
brûler et ont mis le feu à des couvertures. On va vous faire sauter la tête ,
disaient-ils.
Après le désengagement de Tsahal le 20 janvier, les corps des 22 victimes ont été sortis des décombres et enterrés. Jeudi 22 janvier, une grande tente de deuil a été dressée au milieu des ruines pour les condoléances. Sur une toile blanche sont écrits les noms des 22 morts plus ceux de 7 autres victimes avec cette inscription : "Les martyrs du massacre de Gaza de la famille Samouni". La foule se presse dans ce décor d'apocalypse pour rendre hommage aux 29 disparus.
Dans l'une des rares maisons restées debout, les murs sont couverts d'inscriptions tracées à la craie. "La place de l'Arabe est sous terre"; "Si vous êtes un vrai Givati (unité d'élite), vous devez tuer les Arabes"; "Jérusalem-Est pour Israël". Des étoiles de David signent d'autres cris de guerre. C'est là que les soldats avaient installé leur campement et leurs postes de tir comme en témoignent les boîtes de cartouches et les sacs de sable sur la terrasse.
"C'ÉTAIT COMME UN JEU POUR LES SOLDATS"
C'est là aussi qu'un autre drame s'est déroulé. Fahed raconte : "Mon père Atiyeh a travaillé en Israël. Il parle hébreu et sait ce qu'il faut faire. Il a laissé la porte ouverte. Ils ont commencé par tirer partout. Lorsqu'ils sont entrés, les soldats nous ont demandé de lever les mains et de sortir. Ils étaient huit ou dix. C'est alors qu'ils ont tiré. Mon père a été tué sur le coup. Il avait trente balles dans le corps ! Il a été tué sous mes yeux. Tout le monde s'est mis a crier et à pleurer. Ils ont tiré à nouveau. Plusieurs autres membres de la famille ont été blessés, surtout des enfants dont mon frère Ahmed, âgé de 4 ans. Il a reçu deux balles dans la poitrine et des éclats dans la tête. Puis ils ont incendié une pièce. On ne voyait plus rien, On étouffait. Au bout de dix minutes, nous avons été autorisés à sortir et à nous diriger vers la route principale. J'avais mon frère dans mes bras. Les Israéliens nous ont craché dessus. Les ambulances ne pouvaient pas approcher. Nous avons trouvé refuge dans une maison. Mon frère Ahmed est mort."
Selon plusieurs autres témoins, cinq autres membres de la famille Samouni ont été tués par balles dont un jeune homme de 17 ans, qui était resté caché dans une maison. Certains blessés se sont vidés de leur sang. Un grand père de 75 ans est mort écrasé par un mur démoli au bulldozer.
Zahwa, la veuve d'Atiyeh, raconte en détail, les larmes aux yeux, le drame qu'elle a vécu. "C'était comme un jeu pour les soldats. Ils riaient", affirme-t-elle. Zeinab, 12 ans, qui a perdu son père, sa mère, deux frères et des cousins. Shiffa, 19 ans a également enterré son père, sa mère, sa tante et son oncle. Almassa, 13 ans, se souvient comment un soldat a tiré sur Messaouda qui avait son bébé de 6 mois dans les bras, et qui est mort. Tous ont perdu plusieurs proches.
"Pourquoi, pourquoi ?", répète Nabayia. "Il n'y avait pas de résistance, pas de combattants, pas d'armes. Quel est notre crime ? Quelle faute avons nous commise ? Que le monde entier réponde à cette question. Il ne peut plus y avoir de paix avec Israël. Mon prochain fils, je vais l'éduquer pour être un moudjahid, pour qu'il venge tous ces enfants, tous ces morts."
Interrogée, la porte-parole de l'armée, Avital Leibovitch, a assuré jeudi qu'"une enquête est en cours. Mais je veux que vous sachiez que la brigade Givati n'est pas entraînée pour tuer des femmes et des enfants et que des tirs des mortiers sont partis de Zeitoun." Le Bureau des Nations unies pour les affaires humanitaires (Ocha) avait recensé, le 8 janvier, Zeitoun parmi les "plus graves incidents" de l'offensive israélienne.
Les Samouni sont des agriculteurs. Les champs alentour ont été ravagés par les chars. Au moins 300 personnes sont aujourd'hui sans abri. "Comment voulez-vous que l'on aime les Israéliens ?, crie Mouna. Ils tuent par plaisir et personne ne dit jamais rien. Notre sang ne vaut rien. C'est le plus grand massacre commis dans la bande de Gaza. Combien de temps encore allons nous être terrorisés et massacrés ?"
Michel Bôle-Richard
Israël redoute que ses officiers soient poursuivis pour crimes de guerre
LEMONDE.FR | 22.01.09 | 12h45 • Mis à jour le 22.01.09 | 18h14
ccusé de "crimes de guerre" par plusieurs organisations non gouvernementales, le gouvernement israélien prend très au sérieux la possibilité que des membres de son armée soient poursuivis par une juridiction étrangère après l'offensive menée à Gaza. A en croire le journal Yedioth Ahronoth, l'armée israélienne aurait ainsi mis en garde ses hauts gradés désireux de se rendre en Europe contre le risque d'être visés par des mandats d'arrêt internationaux.
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Jérusalem aurait reçu des informations selon lesquelles
des organisations sont en train de rassembler des preuves sous forme de photos
et de témoignages dans l'intention de porter plainte auprès de la Cour pénale internationale
(CPI) et de tribunaux européens, selon ynetnews.com,
un site appartenant au groupe Yedioth Ahronoth. Le gouvernement aurait donc demandé
à ses officiers de ne pas se rendre en Europe sans autorisation préalable de la
justice militaire israélienne.
Les cadres légaux internationaux pour poursuivre Israël pour d'éventuels crimes
de guerre semblent manquer. Israël n'est pas signataire du traité de Rome qui a
mis sur pied la Cour
pénale internationale, ce qui rends beaucoup plus difficiles d'éventuelles
poursuites contre ses ressortissants. Par ailleurs, le Conseil de sécurité a la
possibilité de saisir lui-même le procureur de la CPI, s'il estime que le crime
remet en cause l'ordre international. L'ONU peut également créer des tribunaux
spéciaux, mais c'est très improbable compte tenu des équilibres internationaux.
Certains Etats européens se sont en revanche dotés de lois dites de compétence
universelle permettant de poursuivre sur leur territoire des crimes de guerre
commis à l'étranger, après plainte de victimes concernées. C'est cette
hypothèse qui inquiète le plus Israël, mais si aucun procès de ce type n'a
encore fait jurisprudence.
Parmi les crimes susceptibles d'être retenus contre Israël, figurent le
bombardement d'écoles de l'ONU, d'hôpitaux bondés de réfugiés civils, l'usage
d'obus de munitions interdites en milieu urbain et la disproportion de la
riposte de Tsahal par rapport aux tirs de missiles invoqués pour la justifier.
Lundi, au lendemain de la suspension unilatérale des combats par Jérusalem,
Amnesty International a accusé Israël de crimes de guerre en qualifiant d'"illégal et sans discernement" l'usage
de munitions au phosphore blanc dans des zones densément peuplées de Gaza.
Le Monde.fr avec Reuters